mercredi 16 juillet 2014

VITESSE AEROBIE EN MARCHE ATHLETIQUE

VITESSE AEROBIE EN MARCHE ATHLETIQUE


LES EXIGENCES
Les compétiteurs sont les caractéristiques suivantes :
Recherche pour obtenir la meilleure place ou/et réaliser la meilleure performance ;
Capacité à marcher dans un espace délimité, formalisé ou non, plat ou non ;
Capacité à être en confrontation directe et simultanée ;
Avoir une très bonne technique de marche
Capacité à marcher avec des concurrents ayant des projets identiques ou différents.
 LES OBJECTIFS
Dans le domaine de la gestion de l’effort :
Etre capable de trouver la bonne allure en fonction de la distance et/ou du temps à réaliser ;
Conserver la même allure sur des séquences identiques et d’allures de marche  variées 
(Entraînement) ; Travailler dans des groupes de niveau homogène ;
Savoir où, quand et comment attaquer un adversaire en compétition ;
Analyser sa propre épreuve et élaborer des stratégies ;
Maîtriser les variations de rythme ;
Provoquer des changements de rythme, sans être à la faute
LES CONTENUS DE L’ENTRAINEMENT
Devenir un compétiteur sans une motivation intérieure importante est difficile pour pouvoir supporter un entraînement.
Déterminants de la performance nécessaires à développer Endurance générale ou fondamentale ;
Endurance maximale aérobie ;
Vitesse test marche ;
Endurance anaérobie ;
Vitesse spécifique ;
Souplesse / Coordination/ technique de marche.
Remarques générales  Les marcheurs de moyenne et longue distance doivent autant développer l’endurance générale que : l’endurance spécifique à l’énergie requise par cette discipline. 
L’endurance est la qualité qui est liée :
 Au développement du processus aérobie (réaction s’effectuant en présence d’oxygène) ;
- A l’augmentation de la consommation maximale d’oxygène ;
- A la faculté de soutenir durant une longue période un pourcentage élevé de celle-ci.-
L’endurance garantit l’obtention d’une intensité optimale dans les compétitions sportives et dans l’entraînement.
Un bon développement de l’endurance assure une bonne récupération, après des séances  d’entraînement intense. Le niveau de l’endurance est avant tout déterminé par le fonctionnement correct du système  cardio-vasculaire et la bonne coordination de l’activité des organes et des systèmes d’organes.
Les effets d’un bon développement à l’endurance sont nombreux : Augmentation du capital de globules rouges (le transport d’oxygène est accru) ;
- Facilitation de l’élimination normale du gaz carbonique et de l’acide lactique ;
- Ouverture du système capillaire (une meilleure irrigation sanguine) :
- Activation du fonctionnement des organes de désintoxication (foie, rein, élimination des  - déchets) Diminution du pouls au repos ;
- Amélioration du rythme respiratoire ;
- Augmentation du stockage des substrats énergétiques (glycogène et acide gras) ;
- Diminution du temps de latence du processus (vitesse d’oxygène plus rapidement atteinte) ;
- Augmentation de la capacité de récupération ;
- Diminution du poids corporel.
- L’endurance générale est l’endurance aérobie, ce qui signifie que le système cardio-respiratoire peut fournir tout l’oxygène requis par l‘exercice. L’endurance spécifique à la discipline est toujours une combinaison d’endurance aérobie et d’endurance anaérobie, dans lequel le système  cardio-respiratoire ne peut recevoir l’oxygène requis par l’exercice. Plus la course est longue, plus l’importance de l’endurance aérobie est grande dans l’endurance spécifique de la discipline. A l’in- verse, plus la course est courte, plus c’est l’importance de l’endurance anaérobie qui est grande. Il est utile de distinguer et de travailler trois qualités :
L’endurance générale (EG) - : marche d’échauffement, de récupération à 60-70% de la vitesse test de marche « VTM »; L’endurance maximale aérobie (EMA)- : 80 à 95% « VTM », capacité d’un sujet à maintenir le plus longtemps possible sa « VTM » ; La vitesse test marche (VTM)- : limite supérieur du travail maximale aérobie.
Comment développer ces qualités.
Les formes d’entraînement les plus importantes pour les athlètes sont : 
Le travail en continu- : courir sur des distances relativement longues à vitesse constante sans récupération. Le travail en continu est utilisé pour développer l’endurance générale et pour la récupération.  L’intervalle training- : séries  d’efforts pour lesquels le rythme, la distance et la récupération sont prescrites.
L’intervalle training peut être divisé en deux formes principales : extensive et intensive. Lorsque l’entraînement porte plus particulièrement sur l’endurance générale, on utilise l’intervalle training extensif et lorsque l’objectif est l’endurance spécifique, on utilise l’intervalle training intensif. Les charges d’entraînement sont généralement définies par les paramètres suivants : le temps de la sortie, le nombre de répétitions ou le nombre de séries de répétitions ;
Récupération- : intervalle entre les différentes répétitions ou les séries de répétitions. Endurance générale (EG)  Développement de l’endurance générale  L’endurance générale se développe principalement grâce au travail en continu et à l’intervalle training extensif.
Le rythme utilisé pour ces deux méthodes doit être basé sur la vitesse aérobie de l’athlète Ces méthodes doivent être appliquées lors de toute l’année d’entraînement selon ces directives :
Marches continues lentes (but : récupération)- Rythme : 70% de la vitesse aérobie » Volume : plus de 30 minutes
Marches continues sur longues distances (but : endurance générale)- Rythme : 80-85% de la vitesse aérobie» Volume : 90-150 minutes»
Marches continues moyennes (but : endurance générale)- Rythme : 85-90% de la vitesse aérobie» Volume 30-90 minutes»
Marches rapides (but : endurance générale)- Rythme : 90-97% de la vitesse aérobie» Volume plus de 30-60 minutes»
Intervalle training extensif (but : endurance aérobie)-  Rythme : 100-110% de la vitesse aérobie» Volume : en fonction de la distance de compétition» Récupération : dépend de chaque course de la séance»
Exemple de séance
2 x 10 x 200m. Récupération entre les fractions = temps du fractionné.  - Récupération entre les séries : 3 à 4min
15 x 400 m. Récupération entre les fractionné = temps du fractionné
En nature= 1 min, 2 min, 3 min, 2 min, 1 min. Récupération = temps d’effort- S’il utilise l’intervalle training extensif, il faut contrôler le pouls pour s’assurer qu’il reste dans les limites prescrites et ne pas compromettre la capacité de l’athlète à terminer sa séance. Marché trop vite lors des séances d’intervalle training extensif est une erreur classique, risque d’être à la faute limite course ; de ne pas finir sa séance.
Vitesse aérobie et vitesse d’entraînement pour l’endurance générale
La vitesse aérobie peut être déterminée en utilisant un test de 30 à 60 minutes ;- Pour chaque test, les conditions doivent être aussi similaires que possible ;-  La distance couverte pendant le test peut être convertie en un temps par kilomètre ou - en mètres par seconde, ce qui donne la capacité aérobie moyenne du marcheur ou la vitesse aérobie. Convertir les résultats comme suit : Résultat de la course test : 12000 m couverts en 60min (3600 secondes) » Vitesse Aérobie = «3,33 m/sec (12000 : 3600 = 3,33 m/sec) ou 5min/km au1000 m
Calculer la vitesse des marches continues et de l’intervalle training à partir de la vitesse » aérobie de l’athlète comme dans l’exemple suivant « ATTENTION NE PAS CONFONDRE AVEC VTM »: Vitesse Aérobie = 5min/km ou 12km/h
Marche  continues récupération (70% de la VA) : 7,02min/km
Marche  longues et lentes (80-85% de la VA) : 6,15-5,52 min/km 
Marche continues moyennes (85-90% de la VA) : 5,52 – 5,33 min/km 
 Marche continues rapides (90-95% de la VA) : 5,33 – 5,15 min/km
Rythme de l’intervalle training extensif (100-115% de la VA) :5 – 4,21 min/km
Tests 30’ pour les marcheurs cadets «cadettes » et juniors  45’ pour les marcheur de 5 000 et  60’ pour les marcheurs de 10000 et 20000: Pour ceux qui ont un niveau régional Pour les autres utiliser le 10000 m en course qui permet de faire le même travail ce que je préconise et applique
Vitesse maximale aérobie (VMA)
Déterminer les vitesses d’entrainement des différentes autres filières  (VMA = vitesse maximale aérobie, ou VTM) par l’un des tests suivants : Un de test de marche sur piste de 2000m pour les petites catégories et le 3 000m cadet, cadettes à vétérans
Les exemples sont pris sur un athlète que j’ai entrainé : Joseph Macauda
Test sur piste meeting du GUC 3000m temps 14mn soit une vitesse de test de 12,8km/h
Endurance Générale 65 – 70% VTM = 8,3 – 9 km/h
Endurance maximale aérobie EMA  = 80 à 90% VTM = 10,2 – 12,2 km/h
VTM = 100 – 110% = 12,8 – 14,1 km/h
Sachez que toutes ces allures feront parties de votre préparation annuelle avec une périodisation de chaque filière «entrainement classique » ou avec un combiné des deux tableaux

 Max Dujean

ENTRAINEMENT ET SA CONCEPTION

ENTRAINEMENT ET SA CONCEPTION


PREAMBULE
Je reprends ce texte qui est bien lu sur le net, et où il manque de nombreuses notions importantes .C’est-à-dire de replacer la notion d’endurance, qui est mal perçu dans de nombreux cas.
Nous avons plusieurs types d’endurances, toutes participent et contribuent au développement de l’endurance générale qui est aussi l’endurance de base
 
ENDURANCE GENERALE : ENDURANCE AEROBIE + ENDURANCE ANAEROBIE
 
-          Endurance de vitesse 7s à 30s développement de l’anaérobie
-          Endurance de courte durée 30s à 2mn développement de l’anaérobie
-          Endurance de moyenne durée 2mn à 15mn développement de : aérobie + anaérobie
-          Endurance de longue durée > à 40mn développement de l’aérobie
Avec cette approche nous avons une première vision de la filière développée avec l’intensité de l’effort. Les séances d’entrainement sont des stimulations dont les caractéristiques créent un état de décompensation, ou fatigue auquel l’organisme devra s’adapter.
Le processus de restitution à dynamique irrégulière s’exprime par des effets retardés. L’organisation, du déroulement des séances d’entrainement et leur répétitivité, favorisent l’effet cumulatif et provoque à terme, des effets de plus grandes amplitudes, stables et opérationnels, qui témoignent d’une macro adaptation de l’organisme.
CAPACITE PHYSIQUE ET SPORTIVE
L’élévation des indices de capacité physique, sportive, est l’expression périphérique de ces transformations structurelles. Le conditionnement cyclique utilise une largement la technique de d’organisation des charges en micros- cycles, pour obtenir le rendement de séances, et éviter le surentrainement, puis agir sur sa date d’apparition et la durée de l’effet retardé 
Planification « structure »  S= séance R = repos
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE
S
S
S
S
R
R
S
S
S
R
R
S
S
S
S
R
R
S
S
S
R
R
S
S
S
R
R
S

Sur cette matrice de planification en micros cycles il y a 28 jours qui sont répartis de la façon suivante :
4 séances  + 2 repos + 3 séances + 2 repos …..  etc
L’ensemble de cette organisation ou de planification de l’entrainement se fond sur l’application de grands principes
-          La surcharge ou intensité = I = D / T avec D distance en mètre et le temps en seconde
-          La progressivité positive  = P en % = capacité en cours d’année / capacité de départ   
-          La spécificité = ½ fond ; fond ; natation ; triathlon ; vélo ……
-          L’alternance = travail + repos
-          La quantité de travail ou volume = Fonction de la planification annuelle
-          CONTINU = intensité : FCM – 20bpm  Volume de travail 30 à 45mn, ce type d’entrainement sera utilisé en période spécifique ou en développement 2 ; Il développe la Capacité et la puissance aérobie ; ce type de séance peut être faite 1 à 2 fois par semaine
-          INTERVALLE :
-          LONG – LONG = intensité : FCM – 15bpm, durée  3 à 15mn Récupération active ; volume 30 à 40mn ; récupération 3 à 5mn actives ; nombre de séances par semaine 2 à 6 ; Développe : la puissance aérobie + la capacité anaérobie. Ce type de séance est utilisée dans le développement 1
-          Moyen – Moyen = Intensité = FCM – 10bpm durée 40s à 90s ; récupération active = à l’effort ; nombre de séries = 4 à 6 Récupération série 5mn Volume : 10 à 15mn : Développe la puissance anaérobie + la capacité anaérobie Ce type de séance est utilisée dans le développement 1 et 2
-          COURT - COURT = Intensité, proche de la FCM, durée 10s à 30s ; récupération semi passive de x1 à x2 le temps de course, répétition 20, récupération série : 2 à 3mn ; volume : 20mn maxi ; nombre de séance par semaine X2 Développe la capacité anaérobie + la puissance aérobie. Ce type de séance est utilisé dans les développements 1 et 2
Nous retenons quatre grandes zones d’intensité
-          Faible = F = 50 à 60% de l’Intensité Maximum Possible « IMP »
-          Moyenne = MY = 65 à 75% de IMP
-          Grande = G = 80 à 95% de IMP
-          Très grande = TG = 95 à 100% IMP
L’efficacité d’un entrainement est de 75% pour un athlète confirmé et de 50% pour un débutant
CLASSEMENT DES INTENSITES
-          F = Apprentissage et découverte des fondamentaux
-          MY = stabilisation des acquisitions nouvelles et les consolider
-          G = et TG = Base physiologique difficile «Attention au surentrainement »
  EN PRATIQUE :
IL EST IMPORTANT DE TRAVAILLER SUR LES AXES SUIVANT
-          ENDURANCE GENERALE 65 à 70% VMA
-          ENDURANCE MAXI AEROBIE EMA 80 à 95% VMA
-          VMA 100 à 110% VMA
-          TECHNIQUE + PPG
-          VITESSE AEROBIE EN CONTINU + INTERVALLE TRAINING ASSOCIE 
-           
-          Les formes d’entraînement les plus importantes pour les athlètes sont : 
-          Le travail en continu- : courir sur des distances relativement longues à vitesse constante sans récupération. Le travail en continu est utilisé pour développer l’endurance générale et pour la récupération.  L’intervalle training- : séries de courses ou d’efforts pour lesquels le rythme, la distance et la récupération sont prescrites.
-          L’intervalle training peut être divisé en deux formes principales : extensive et intensive. Lorsque l’entraînement porte plus particulièrement sur l’endurance générale, on utilise l’intervalle training extensif et lorsque l’objectif est l’endurance spécifique, on utilise l’intervalle training intensif. Les charges d’entraînement sont généralement définies par les paramètres suivants : le temps de course (sec, min/heures), le nombre de répétitions ou le nombre de séries de répétitions ;
-          Récupération- : intervalle entre les différentes répétitions ou les séries de répétitions. Endurance générale (EG)  Développement de l’endurance générale  L’endurance générale se développe principalement grâce au travail en continu et à l’intervalle training extensif.
-          Le rythme utilisé pour ces deux méthodes doit être basé sur la vitesse aérobie de l’athlète Ces méthodes doivent être appliquées lors de toute l’année d’entraînement selon ces directives : Courses continues lentes (but : récupération)- Rythme : 70% de la vitesse aérobie » Volume : plus de 30 minutes » Récupération : non applicable»
-          Courses continues sur longues distances (but : endurance générale)- Rythme : 80-85% de la vitesse aérobie» Volume : 90-150 minutes» Récupération : non applicable»
-          Courses continues moyennes (but : endurance générale)- Rythme : 85-90% de la vitesse aérobie» Volume 30-90 minutes» Récupération : non applicable.»
-          Courses continues rapides (but : endurance générale)- Rythme : 90-97% de la vitesse aérobie» Volume plus de 30-60 minutes» Récupération : non applicable»
-          Intervalle training extensif (but : endurance aérobie)-  Rythme : 100-110% de la vitesse aérobie» Volume : augmente avec la distance de compétition» Récupération : dépend de chaque course de la séance»
Pour ce qui est des tests VMA en course à pieds le plus rependu, le ½ COOPER  courir la distance la plus longue sur 6mn ensuite diviser celle-ci par 100 vous aurez alors la vitesse en km/h ensuite Les tableaux de correspondance sur http://www.endurance38.com  la rubrique test VMA ; pour ce qui est de la natation : faire un 400m et faire ces calcul de vitesse + soit un 750m pour les demis fondeur court soit pour les triathlètes un 1500m afin de définir la Vitesse aérobie. Pour ce qui est du vélo en triathlon le 40km comme référence de vitesse aérobie et le 20km en vitesse dite de VMA
Avec toutes ces informations vous pouvez bâtir et améliorer vos tableaux avec l’évolution de vos perfs
Prochainement comment construire son année sportive, comme construire un plan en micros-cycles avec les infos ci-dessus

Max DUJEAN

dimanche 16 février 2014

LE STRETCHING PARIE INTEGRANTE D’UN PROGRAMME


L’exécution d’un travail de stretching, doit être une partie intégrante de tout entrainement. Il est profitable en tout point à une seule condition qu’il soit bien fait
Des observations ont montré qu’à tous les niveaux le stretching apporte un plus à la performance, car il améliore la mobilité
Avant de commencer un programme de travail annuel ou journalier, il est conseillé de passer par cette étape. De croire que cette étape est du temps perdu est une erreur. Exemple : « En début de saisons, «septembre » dans votre programme de reprise faite en sorte que votre première semaine soit faite de 30 à 40mn d’endurance suivit d’une séance de stretching, puis finir par des éducatifs de course »
Le résultat se fera sans appel et les premières séances passeront nettement mieux
Puis pour chaque séance journalière, faire une endurance de 20 à 30mn, suivi d’un stretching actif et semi passif, puis vos éducatifs de course pour finir votre échauffement, vient ensuite votre séance avec la charge « fractionné ou autre », votre entrainement se finira par un retour au calme trotté de 10mn, suivit du stretching passif

Les groupes musculaires doivent être étirés en alternance et la position d’étirement doit être atteinte lentement, sans une interruption du mouvement. Elle doit être maintenue pendant au moins 10 secondes sinon le réflex inverse ne sera pas déclenché Pour finir il doit être accompagné d’une respiration profonde et calme

  

AMELIORER LA PERFORMANCE : RETARDER LA MONTEE DE L’ACIDE LACTIQUE

AMÉLIORER LA PERFORMANCE : RETARDER LA MONTÉE DE L’ACIDE LACTIQUE


Comme nous l’avons écrit, c’est avec le test de terrain que nous voyons l’amélioration de la performance. Cette évidence est due au retardement de la monté de l’acide lactique ou en déplaçant son seuil de 4mmol
Pour ce faire, il faut un entrainement bien ciblé, en améliorant la capacité aérobie. Plusieurs groupes de travails, ont envisagé différente méthodes ; elles aboutissent toutes à des résultats analogues, mais pas identiques
L’amélioration de la capacité d’endurance se fait, avec un taux de charge qui augmente progressivement. Si bien que le seuil d’acide lactique apparait plus tard
La détermination du seuil anaérobie à 4mmol de lactate, arrivera plus tard sur un sujet entrainé correctement, que sur un sujet d’entrainement moyen. C’est pour cela que dans mes tableaux d’allures, je parle : « vitesse état stable ; vitesse critique ; vitesse critique de seuil » Ces trois vitesses parcours la zone dite de seuil
Plus la capacité d’endurance est développée, et le seuil anaérobie est élevé ; plus le rythme moyen peut soutenu plus longuement
Il est clair que pour l’entraineur, il n’a pas les moyens de faire des prélèvements ; il en est de même pour l’athlète. Dans ce cas  pour un entraineur il devra bien suivre chaque individu de son groupe lors d’une séance de seuil à vitesse critique de seuil. Plusieurs cas peuvent se présenter
1-      Les sujets respectent les allures et le temps de récupération ; donc pas de soucis sur une séance du type 2000 x3 avec une récupération de 2,30mn. Ils seront fatigués jambes un peu chargé,  mais la  foulée sera encore normale

2-      Le sujet est comme dans le premier cas, mais ne respecte pas sa vitesse critique de seuil, ni le temps de sa récupération. Au fil du temps il modifier sa fouler et prendre un cycle dite arrière car dans l’impossibilité d’allonger, modification du centre de gravité, rougeur et essoufflements. Là il se trouve au-delà des 4mmol, l’acide lactique fait son travail il peut dire si il n’est pas pris de crampes. Il peut dire qu’il est passé à côté de sa séance. Il lui faudra un moment pour bien récupérer

3-      Chez les femmes « ATTENTION » les cas sont presque les mêmes en dehors des périodes de cycles. Dans ces périodes ne pas ce type de séances, car le foi travail déjà pour un problème hormonale,  si vous lui demandez de travailler plus avec une séance de seuil ; la fille va tout droit à la blessure et met sa santé en danger on ne rigole pas avec ce type de sujet


4-      Pour indication : pour une séance dite au seuil sur 1000m  la récupération entre chaque 1000m est de 2mn mini ; puis cette récupération augment de 30s par palier de 1000m exemple 2000m X3 la récupération sera de 2,30 active « trotté »

5-      Pour les vétérans ces zones de seuil, sont ce qu’il y a de mieux ; car la VMA ne progresse que très peu, et que pour celles ou ceux qui ont plus de 55 ans il est plus bénéfique une séance de seuil, afin de maintenir la capacité d’endurance élevée, mais qui se dégradera au fil des années, mais en nature faire une séance de 30/30 pas appuyer et en bosses  Pour ces tranches d’âges, l’entrainement au cardio est ce qu’il y a de mieux car aucun risques d’aller au-delà  si le calcul est bien et bien suivi

En résumé : « si vous avez une connaissance de vos capacités de par les compétitions que vous avez fait ; ne mettez pas la barre trop haute en disant « je suis capable de, ou je vaux cela » Non ce type de raisonnement est faut, la vérité c’est en premier le test de terrain en début de programme, ensuite la progression en milieux, et à la fin la compétition »
Pour finir et répondre à de nombreuses questions ; pour un programme à trois entrainements par semaine je conseil de faire de la façon suivante :

1-      Faire une sortie longue de 1h15 à 1h30 selon la période et de bon étirement
2-      Faire votre séance de qualité une semaine sur deux faire une séance de VMA et l’autre semaine faire du seuil
3-      Faire un footing de récupération avec suivi une séance de stretching qui peut se faire en famille
Bon entrainement

Max Dujean