MOUVEMENT MECANIQUE ET PHYSIOLOGIQUE
« RESUME »
MOUVEMENT
MECANIQUE «Résume »
Les os
forment l’armature de notre corps, ils sont reliés entre eux par des
articulations, et des muscles, qui forment le moteur de déplacement. L’ensemble
forme le squelette, la charpente du
corps humain.
Les
muscles réagissent, par une contraction, à, l’excitation provoquée, par un flux
nerveux. Qui sera soit volontaire, soit par réflexe.
Sur la
photo ci-dessus, nous avons une excitation volontaire, du biceps (agoniste), alors
que le triceps est antagoniste. Si vous relâchez, c’est l’inverse qui se passe.
Et cela
pour toutes les zones articulaires.
PHYSIOLOGIE «Résume »
La source
de l’énergie : l’ATP
Pour
réaliser le mouvement, il faut nécessairement, une source d’énergie. Celle-ci
se trouve stockée, au niveau même des fibres musculaires ; c’est :
l’ATP = Acide adénosine triphosphorique.
Sous
l’effet de l’influx nerveux, celui-ci provoque un glissement des fibres
musculaires, les unes contre les autres. Tous se décomposent en ADP = Acide di
phosphorique, ses faibles réserves, limiteraient la durée de l’effort à
quelques dixièmes de seconde, si elles n’étaient pas reconstituées «resynthètisées »,
à partir des trois filières.
La
resynthèse de l’effort
Métabolisme
Anaérobie
Ø La filière anaérobie alactique ; (anaérobie= sans
présence d’oxygène ; alactique = sans production d’acide lactique. Dans
cette filière, la durée de l’effort est portée à une dizaine de secondes, la
créatine de phosphate est pourvoyeur d’énergie.
Ø La filière anaérobie
lactique : (anaérobie= sans présence d’oxygène ; mais avec production d’acide lactique.
Les réserves en glycogène sont attaquées
produisant de l’énergie, mais aussi de l’acide lactique. L’augmentation du taux
d’acide lactique, diminue les propriétés contractiles du muscle. Si bien que le
dernier phénomène, ramène le délai d’utilisation de cette filière de 20s à 2mn.
Mis en présence d’oxygène, l’acide lactique pour redonner du glycogène ;
c’est ce que l’on appelle la phase de récupération.
Métabolisme
Aérobie
Ø Filières aérobies :
présence d’oxygène ; l’oxydation des glucides, dont le glycogène, mais
aussi celles des corps gras, et des protides en petites proportions, est de
très loin la source d’énergie la plus importante.
Chaque
type d’effort, selon sa durée et son intensité, fait appel à ces différentes
filières ; dont la mise en œuvre se chevauche dans le temps.
Nous
revoyons tous les cas, du test ½ Cooper, au marathon, avec ce que j’ai écrit
ci-dessus.
Ø Marathon 70% à 80% VMA
Métabolisme anaérobie :
Anaérobie alactique : ATP + CP = 2% +
Anaérobie lactique Glycolyse anaérobie = 2%
Métabolisme aérobie :
Glycogène et glucose =30 à 40% + Acides gras =
56 à 66%
Ø Semi 78% à 87% VMA
Métabolisme anaérobie :
Anaérobie alactique : ATP + CP = 5% +Anaérobie lactique Glycolyse anaérobie = 5%
Métabolisme aérobie :
Glycogène et glucose =35 à 45% + Acides gras =
48 à 58%
Ø 10 000m 88% à 91% VMA
Métabolisme anaérobie :
Anaérobie alactique : ATP + CP = 5% +
Anaérobie lactique Glycolyse anaérobie = 5% à 10%
Métabolisme aérobie :
Glycogène et glucose =45 à 55% + Acides gras = 30 à 40%
Ø 5 000m = 92% à 95%
VMA
Métabolisme anaérobie :
Anaérobie alactique : ATP + CP = 10% + Anaérobie lactique Glycolyse anaérobie = 15%
à 25%
Métabolisme aérobie :
Glycogène et glucose =50% à 60% + Acides gras =
15%
Ø Test ½ Cooper à 100% VMA
Métabolisme anaérobie :
Anaérobie alactique : ATP + CP = 15% + Anaérobie lactique Glycolyse anaérobie = 30%
à 40%
Métabolisme aérobie :
Glycogène et glucose =40% à 45%
+ Acides gras = 5%
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